La réponse qui suit n’a de valeur que dans le cadre où le règlement impose des agents qualifiés SSIAP soit dans les ERP et les IGH. Pour les autres cas, il s’agit de considérations contractuelles même s’il peut être alors recommandé de se rapprocher de la pratique observée dans les ERP.
Vous mentionnez « réarmer le SSI » mais ce terme peut être mal interprété. Dans le cadre d’un SSI de catégorie A, s’il s’agit de réarmer un DAS, un agent de sécurité (SSIAP 1) peut effectuer cette manœuvre soit à partir de l’UCMC soit directement sur le DAS concerné selon le cas.
S’il s’agit de réinitialiser le SSI, manœuvre qui n’est pas accessible à des personnes non qualifiées, il s’agit d’une opération du niveau II au sens de la norme NF S 61-931. C’est au chef d’établissement ou à son représentant de désigner la personne « ayant une responsabilité particulière de sécurité », comme le précise la norme précitée, qui pourra intervenir dans un tel cas. Si la logique voudrait que cela corresponde à un chef d’équipe (SSIAP 2) lorsqu’il est imposé par la réglementation, cette latitude permet, notamment, l’exploitation des SSI de catégorie A par un agent compétent non qualifié SSIAP 2. C’est indispensable pour certains types d’établissements (ERP hôtels par exemple).
Le lecteur est informé que la réponse donnée ci-dessus l’est uniquement à titre consultatif.
Cette réponse a été amendée le 22/04/2016 suite au commentaire d’un internaute.
